Une voix, des machines : Tallulah X
Des Synthétiseurs : Foxx Murder
Une guitare : Krees D
Une Basse : major Den
Une Muse : Louise Brooks (l’anti-star 1906-1985)
Une planète : Rock
Des Satellites : Pop, Techno, Electro, Psychédélique
Un univers sonore : Puissant et unique
Une image : Glamour, froide, énigmatique
Une définition : A NEW KIND OF POP

ELP! 025 - Infos albums et morceaux en écoute Real Player

21 ST CENTURY BEATNIXX

www.lady-godiva.org

 

Toujours emmené par la charmante Tallulah X, que nous avions découvert en guest sur les albums de Dimi Dero Inc., Lady Godiva est de retour avec 21st Century Beatnixx. Au menu de ce deuxième album, un cocktail détonnant d'electro-indus pas avare en strass et paillettes. Au chant de Tallulah très orienté B52's/Riot Girl viennent se greffer des sonorités aux ambiances variées, 80's ("The 2 Faces Of Sci-Fi"), electro-clash ("Rocket Over The Bay") ou même electro déjantée à la Monja Enana. Quelque part entre Garbage, Client et les habitants de la "Planète Claire", Lady Godiva balance en toute décontraction et sans aucune retenue dix morceaux aux paroles excellentes, parfois très drôles comme sur "Raw Flowers" qui nous met en garde contre les "babies" qui ne sont pas as pure as you think et qui un jour pourraient seize the power/and I don't think/they'll do it with flowers, et parfois très sexe à l'instar du très Peaches "Substitute Lover" où Tallulah nous parle des vertus de son "sweet little finger". En faisant la fine bouche, on pourrait trouver "Loser" un poil moins accrocheur mais pour le reste c'est du tout bon et l'on devient "addicted' à la formule Godiva.

Geoffrey - Juin 2006
 

Depuis six ans, Lady Godiva, de Marseille, célèbre les joies d'un glam rock mitonné au goût du jour. Le nouvel album annonce la couleur dès l'ouverture frétillante qui convoque les mannes de T Rex et B52's autour des refrains acidulés de la chanteuse Tallulah X et du rock electro propulsé par ses trois complices. Nuancé par une certaine noirceur post-new wave, le parti pris dansant et fun demeure la constante d'un disque plaisant et enlevé.

  H.M  - Janvier 2006

 

Le glam rock revient pailleter de son arrogance et de sa folie la scène musicale actuelle, mais que faut il y voir ? Lady Godiva s’est poudrée les narines de T-Rex, d’une provocation via une tenue vestimentaire souvent très "kitsch", très "glamour", ainsi que d'un maquillage excessif. Tout ceci mélangé donne une apparence très "androgyne" surtout aux hommes du combo. Pas né de la dernière pluie, ce groupe use et abuse de son expérience pour promulguer sa musique, une pléthore de styles, mais qui penchent toujours vers le glam à tendance électro, voir new wave. Les tréfonds de Human League ne sont pas très loin, avec un côté moins sombre et plus aéré comme sur "Loser" où Lady Godiva n’hésite pas à élaborer une blaxploitation à leur rock tortueux - électro glam. Suzi Quatro était la prêtresse glam par excellence, gageons que la ténébreuse Tallulah sera la prochaine, Alice Cooper ne fera pas de vieux os, quand "Be hip 2 be hype" possède un côté disco qui ferait remuer le cul de la blondasse Patrick Juvet, la frontière est franchie, gasp ! Avec des guitares hurlantes qui poussent la rythmique, leur sens presque lunaire parfois qui donne une impression de flottement d’électro teutonne, Lady Godiva saura conquérir pas mal d’adeptes. Les sons, samples, qui amènent l’atmosphère, le débit nécessaire à la respiration des chansons, tout cela et même plus, sonne comme la réponse au come-back triomphant d’Indochine. Alors les fans transit d’Indo et consort vous pouvez sortir de vos ténèbres et venir vous fracasser la tête avec Lady Godiva.

 

THEFRENCHTOUCH.ORG  Bir  - Août 2005

 

Tout d’abord, pour Lady Godiva, musicalement parlant, les 30 dernières années n’ont quasiment pas existé, nous n’avons pas lieu d’en tenir compte tant tout avait dit avant. Rien que le titre de leur deuxième album est plus qu’un simple clin d’œil entre amateurs de T-rex et de Marc Bolan. Ensuite il y a ce coté glam qui envahit chacun des titres (de « The 2 faces of sci-fi » à « Sleeping on the bus » en passant par « Be hip 2 B hype » ), un glam-rock électrique et élégant avec une dose de psychédélisme acide et pervers. L’univers de Lady Godiva est résolument tourné vers le début des années 70. Alors qu’est ce qui fait que leur deuxième album « 21st century beatnixx » n’en demeura pas moins extrêmement moderne ? Est-ce les teintes électroniques qui viennent se greffer sur les morceaux ? Est-ce le mélange intrigant entre passé et futur proche fantasmé comme dans une BD de science-fiction très pop? Difficile de trancher. Et s’il est vrai que sur la longueur d’un album, il nous arrive de lâcher parfois prise (sur la fin notamment), « 21st century beatnixx » est un disque à la fois sexy et attachant (« She’s dancing »). On en redemande.

I-MUZZIK.NET  Harry - Août 2005

 

Après un premier album Louise Brooks avenue paru il y a 6 ans, Lady Godiva revient en 2005 avec son électro rock glamour et poseur pas toujours du meilleur goût. Mais qu’importe, Lady Godiva s’affranchit des préjugés et balance à qui veut les recevoir en pleine face ses titres à bases de guitares électriques saturées, de boites à rythmes rêches et de gimmicks électro. C’est direct, sans fioritures et c’est à prendre ou à laisser.

BENZINEMAG.NET  Benoît Richard - Août 2005

 

Avec leur look d'échappés du vaisseau L'entreprise qui se serait scratché à Roswell et leur iconographie gothico-indus, le groupe Lady Godiva, composé de Krees, Major Den et Koxx Murder qui entourent l'icôneTallulah, prône "a new kind of pop" qu'il décline dans son deuxième album 21 st century beatnixx.

A priori ça fout plutôt les jetons !

Et en fait, à l'écoute, rien de bien méchant pas de quoi casser le doigt surnuméraire d'un petit homme vert. Avec le premier morceau "The 2 faces of sci-fi" l'invite est claire "It's time now to kill your habits/Let's go dancing on the space beat/It's time for something psychedelic/Here come the 21 st beatnixx". En route donc pour un space opéra, une comédie musicale pop-électro-dance-glam-kitsch pour tous ceux qui ont adopté le credo "Be hip 2 B hype" qui serait un hybride in musicum de Garbage et Evanescence.

Pendant que la lady danse ("She's dancing"), le poor lonesome space cow boy ("Loser", "Rocket over the bay") a quand même intérêt à se méfier de la révolution des bébés ("Raw flowers").

Au final, même si elle nous elle fait découvrir un autre carpe, le sweet little finger de "Substitue lover", la petite dame n'est pas zen ("Zen people" I'm not zen, zen people disturbing my mind as a cheap red wine")

Bon, elle atterrit quand…la soucoupe ?

FROGGY'S DELIGHT  MM  -  Août 2005

 

Il y a six ans maintenant, sortait "Louise Brooks avenue", le premier opus du groupe d'électro glam rock marseillais Lady Godiva. Dans la même veine, ils nous proposent un second opus de dix pièces facilement reconnaissables grâce à la voix singulière de Tallulah X à la fois chanteuse et aux platines. Entièrement composé de titres chantés en anglais, "21st Century Beatnixx" nous berce de sonorités électro penchant ici et là vers la pop, la techno, le new wave et bien entendu le glam rock. Que ce soit à l'aide d'un jeu de guitare acéré ou de l'usage modéré du synthé, le groupe nous rappelle par un certain côté des formations comme Siouxsie and the Banshees, T-Rex ou encore Human League. Un mélange aussi étonnant que détonnant. Autant dire que les anciens se régaleront de cette petite remise à jour tandis que la jeune génération découvrira que le rock n'est pas né avec Lorie et Kyo. Une bonne nouvelle pour Marseille et le reste du monde ;-)

6BEARS  Août 2005

 

Lady Godiva aurait vécu au début de l’an 1000. Epouse du comte Léofric de Chester, elle prit pitié des habitants de la ville de Coventry, écrasés sous le poids des impôts prélevés par son cher et tendre (?!?!?) pour financer ses campagnes militaires. Elle l’implora donc d’alléger le taux de taxation. Celui-ci accepta sous la condition qu’elle traverse la place du marché en tenue d’Eve. Elle accepta la gageure en demandant à la population de rester chez elle, les volets clos. Puis exécuta ce défi sur un cheval, sa longue chevelure rousse dissimulant son corps. La légende raconte, qu’un seul habitant osa regarder la scène par la fente d’un volet. Il en devint aveugle… Lady Godiva est également le nom choisi par un groupe marseillais drivé par une certaine Tallulah X (NDR : elle avait notamment participé à l’enregistrement des deux excellents elpees de Dimi Dero Inc). Elle chante et se charge de la programmation et des samples. « 21st Century Beatnixx » constitue le deuxième opus de Lady Godiva (NDR : leur premier, « Louise Brooks avenue » est paru en 1999). Passé à un quatuor depuis que Major Den a abandonné le poste d’ingénieur du son pour se réserver la basse, histoire d’insuffler davantage de groove aux compos, Lady Godiva pratique une musique inspirée à la fois par l’électro wave des eighties (Human League, Berlin Blondes) et le glam rock pailleté des seventies (T Rex). Et leur look androgyne, glacé, en dit long sur leurs goûts musicaux. Un univers sonore tour à tour énigmatique ou ludique, torturé par la guitare acide, rugueuse de Krees D, nappé de claviers envoûtants mais mélodiques par Foxx Murder et infiltré par la voix vénéneuse de Tallulah (NDR : dont le pseudonyme doit probablement faire référence à une formation écossaise de la fin des eighties). Découpé en 10 fragments, la plaque laisse même transparaître des traces d’arrangements ‘motown’ sur le cinématique « Loser ».

musiczine.net  Bernard Dagnies  -  Juillet 2005

 

Cinq longues années après son premier opus, " Louise Brooks Avenue ", Lady Godiva ressort paillettes et strass et revient sur le devant des bacs avec un nouvel album au moins aussi déjanté que son illustre ancêtre. Croisement d'une Blondie dopée à l'electro et d'une Barbie sous amphétamines, Tallulah X  impose sa voix délirante et ses machines, soutenue dans sa démarche par les inénarrables Foxx Murder aux synthés, Krees D aux guitares et Major Den à la basse. Porté par le rock mais attiré irrésistiblement par la pop et la techno, le quatuor nous glisse une rondelle énigmatique dont il est bien difficile de se faire un avis ferme et définitif …

Parti sur une guitare tranchante, " 21st Century Beatnixx " laisse très vite entrer les machines et se lance dans un show où la voix de la gorgone Talulah charme, séduit, envoûte, excite et agace à la fois par un timbre particulièrement décalé qui permet à Lady Godiva de ne pas s'éloigner de sa destination première, c'est à dire une pop nouvelle avec beaucoup de rock dedans. Luxuriants, les morceaux sont autant d'invitations à de petites danses rituelles, sorte de pogos intérieurs avec moult déhanchements et hochements de tête. Psychédélique à un point qui frôle la démesure, l'album s'avère être un nouveau sommet en terme de glam et de sensualité. On lui reprochera peut-être d'être un peu bref ou on le félicitera pour sa concision, c'est selon, mais personne ne pourra lui reprocher d'être terne car ses " Be Hip 2 B Hype ", " Loser " et autres " Rocket Over The Bay " sont un concentré d'énergie et de démesure pour le moins succulent ! Un vent de renouveau souffle sur la pop …  

ziczic.com  Fred Delforge  -  Juillet 2005

 

[A CAKE A ROOM] [DIMI DERO] [LADY GODIVA] [NOVELA] [THE SPANGLES] [THE DUDE]
[DOLLYBIRD] [ECSTATIC FROG] [LOVE POTIONS] [PSYCHO LEMON] [SWEET APPLE PIE] [THE LEEDS]
[CUB] [INDIAN GHOST] [LUCKY JUNGLE KIDS] [PUNISH YOURSELF] [SWEET MISERY] [THE UNSOUND]
[THE CINDERS] [JIMMY WANK] [MY TOY SHOP] [SHEELOVES] [THAT'S ALL FOLKS]

[VENUS DEL ROCCO]E

[HELL'S KITCHEN] [LEON ROUSSEAU] bb bb bb bb