Défendant les valeurs bientôt séculaires du "one-two-tri-four" essoufflé, du "poum-tcha" fédérateur, du riff de guitare psychotrope, et surtout des compositions élégamment vociférées, THE CINDERS est un groupe de R’n’R fièrement standard (Ramones / Stones 72’ / Replacements). Énergie et mélodies sont au rendez-vous et l’attachement aux valeurs irréductibles du genre n’empêche nullement le groupe de se revendiquer de son temps.

 

 

Pour écouter des extraits de l'album, cliquez sur la pochette

 

 

 

 

 

 

 

 

 

ELP! 028

 

 >> THE CINDERS.COM

Jeff Crane : Vocal, Guitar
Laurent Ciron
: Vocal, Guitar
Christian Rosset
: Bass
Seb Buffet
: Drums (LP)

 

 

Formé autour d’un duo  transatlantique  et fort de leur 1er album « Up from the Ashes », The Cinders n’ont d’autre ambition que de faire plaisir là où ça fait du bien : les Zoreilles.

 

 

 
     
     
   

D’abord, on aurait pu chroniquer ce disque plus tôt. Il l’aurait amplement mérité. The Cinders est un groupe franco-US né de la rencontre, en 2001, de Laurent Ciron ( dernier guitariste des Dogs ) et Jeff Crane ( riffeur chez les Ballbusters ). Après échanges de paroles respectueuses et de disques respectifs, les Américains invitent les Français à jouer chez eux, le temps d’une tournée commune qui promet d’être inoubliable mais sera malheureusement la dernière de Dominique Laboubée. Histoire de faire la nique au destin, de tenir avec élégance et de montrer à Dominique que sa torche n’est tombée dans une flaque, Ciron et Crane décident de continuer l’aventure ensemble. Soutenus par Christian Rosset à la basse cavaleuse et Sébastien Buffet aux peaux tendues, les deux guitaristes se partagent le micro et les compositions sur ce premier album qui ne pourra qu’enchanter ceux qui croient dur comme fer que le rock, ne serait-ce qu’aux trois quarts normand, a encore de belles années à vivre. ‘Jet Set Gypsy’ et ‘Courage’ assènent la tonalité d’emblée et, à l’écoute des onze autres plages de ‘Up From The Ashes’, on songe aux groupes power pop majeurs ( Plimsouls en tête… ), aux aînés flamboyants ( les Stones dans ‘The Pleasure Is Mine’, ‘Rock’n’Roll Tramp’ ), aux premiers pub rockers ( Ducks Deluxe dans ‘Looking For Mr Right’, ‘Girl Crazy’ ) et aux new wavers british ( Costello et Graham Parker dans ‘My Favorite Audience’, ‘Elisa’ ). Une belle et irréprochable filiation que les Cinders confirment en reprenant, à leur sauce, le ‘Deutscher Girls’ d’Adam Ant, et en s’évaporant avec ‘Snow’, splendide ballade qui parle beaucoup de neige et forcément un peu d’éternité.

JEROME SOLIGNY  - SEPTEMBRE 2006

 

Attention talent! voici la "next big thing" française!! Les véritables gardiens de la flamme power pop! Laurent Ciron était le guitariste des vénérés et mythiques Dogs, accompagné de Christian Rosset (bassiste des Dogs) ils rencontrent Jeff Crane (the Ballbusters) et décident de rebondir après la fin tragique du groupe de Rouen (décès deu leader Dominique Laboubée). "up from the ashes" est né et n'a pas fini de grandir!!  Un album gorgé de rock (Jet set Gypsy/Courage) de power pop (looking for Mr Right/Eliza) et Pop (my favourite audience). En fait c'est un cd complet, bourré jusqu'à la gueule de grandes chansons évidentes. On sent le plaisir jaillir de toute part à l'écoute des 13 titres. Laurent (vieux copain d'armes) est devenu un chanteur de haute tenue et que dire de ses parties de guitare explosives et incisives. Allez-y, foncez! vous avez l'un des grands albums de 2006 à acheter sans attendre!!! un must!

Attention all bands! Here is the next big thing from France! Veritable guardians of the power pop flame! Laurent Ciron the guitarist of the venerable and mythic Dogs, accompanied by Christian Rosset (bassist of the Dogs) they met up with Jeff Crane (the Ballbusters) and decide to rebound after the tragic end of the group Rouen (which ended after the death of band leader Dominique Laboubée). “Up from the Ashes” was born and continues to grow. An album that is stuffed to the gills with rock attitude and style (Jet Set Gypsy/Courage) and power pop (Looking for Mr. Right/Eliza) and pop (My Favourite Audience). In total this is a complete CD, stuffed with great big songs. One feels nothing but pleasure as you listen to all 13 songs. Laurent (an old comrade of arms) has become a singer of the highest caliber accompanied by explosive and incisive guitars. Rush out to get one of the best albums of 2006 ASAP! A must!!

GERARD GIRARD - THE ROCK AND ROLL REPORT - JUILLET 2006

 

With a few exceptions, bands with anything remotely resembling a political agenda leave me cold, feeling like I’m trapped in an elevator with a Jehovah’s Witness. Arriving fully formed, The Cinders have absolutely no interest in changing anyone’s world but believe that the underdog can still somehow make a mark, slapping a big fat “FRANCE ROCKS” sticker across “Up From The Ashes,” whose contents collide in a flurry of brass, great tunes, and confidence.  Why am I not surprised to learn of ties to the great Freddy Lynxx? Guitarists Jeff Crane (ex-Ballbusters) and Laurent Ciron (ex-Dogs), along with the sturdy, steady, and steely rhythms of bassist Christian Rosset and drummer Sebastien Buffet, have managed to set themselves on a path to full-on, stretch-limo rock stardom with a thumb in the eye of pretension and an uncanny feel for songwriting, a fizzling ace in the pack for those of us old enough to remember a world without Pro Tools. Once upon a time, many records sounded this way or at least the ones I used to pick up at E.J. Korvettes’ infamous all-label sales back in the mid to late ‘70’s, foaming cocktails of windmill-armed power chords and big-ass pop hooks, two things I’ve never managed to outgrow.  It’s one plangent, impeccably-produced pontoon of songs, courtesy of Ciron and Manu Gares’ knob twisting, which sacrifices absolutely nothing in the way of guitar-punching craziness. If Messrs. Osterberg, Asheton, and Alexander had plied a brass section with drugs and alcohol then squirreled them back to Packard Street, they may have dreamed up something like album opener “Jet Set Gypsy,” the horns of Cedric Richard and Olivier Laisney riffing behind Crane and Ciron’s up-and-at-‘em, speed-freak aggro like they had six strings at their disposal instead of valves, pistons, and slides. “The Pleasure Is Mine” somehow manages to make Keef and Ronnie look stilted with a riff that sounds like it just rolled out of bed, reeking of beer and ashtrays and rubbing the sleep from its eyes, Crane doubling his workload by boogieing  with Stu and channeling Mac.  The only thing he needs now is a catchy nickname. “Looking For Mr. Right,” “Girl Crazy,” and “Your Own Scene” are peppermint pop right out of the top drawer which punch all the neurons, leave no aftertaste, and kick your ass clear out of earth’s orbit.  Now that’s entertainment! With a little luck, The Cinders may become more famous and better dressed, but probably never again this pure, but that’s our problem not theirs. Long may they flourish, stay hungry and, above all, be heard.

4-1/3 BEERS - AUSTRALIA - JUIN  2006

 

Avec un tel patronyme, difficile de ne pas affilier The Cinders à la vague de groupes anglo-saxons qui nous ressortent depuis quelques temps déjà les recettes du passé, d'autant plus difficile que ce groupe est né de la rencontre entre un américain et un français et... revenons à nos moutons. Bercé par le rock'n'roll, le quatuor plonge dans le son originel, évoquant Elvis ou les Stones le temps de morceaux parfois très limites ("Courage" et "The Pleasure Is Mine"). Sans révolutionner quoi que ce soit, l'écoute de ce Up From The Ashes se fait sans trop broncher et quelques petites perles se dégagent même du lot: "My Favourite Audience" et "Eliza" dédié à Eliza Dushku, que les fans de série connaissent bien puiqu'elle jouait la tigresse Faith dans Buffy et qu'elle est aussi l'héroïne de Tru Calling. Quelque part entre la musique de chauve (REM/Midnight Oil) et le rock 60's façon Stones/Small Faces, ce premier album franco-américain aurait pu être bien meilleur s'il avait su faire abstraction des cuivres sur les deux morceaux cités plus haut, ces maudits cuivres qui affadissent depuis toujours le rock.

GEOFFREY - JUIN  2006

 

"Cinders", en anglais, ce sont les cendres... Dans le cas de l’album "Up from the ashes" (on appréciera la reprise synonymique ! Jeu de mot !), il ne s’agit certainement pas de cendres mortes qui ne sont plus que poussières : Jeff Crane et Laurent Ciron au contraire font plutôt figure de braises qui ne demandent qu’à être ranimées par l’auditeur amateur de vrai rock ! Leur première influence ? Les Ramones !!! Qualité donc : souvenez-vous de l’ambiance d’un titre comme "Beat on the brat", et vous serez proche du style Cinders. Back to the roots, certes, mais les touches personnelles ne manquent pas, et l’on se plaît à écouter d’un bout à l’autre les 13 morceaux du dit album. La voix est fluide et claire (quelques accents à la Ian Atsbury de The Cult, notamment sur le morceau "Looking for Mr Right") ; les guitares gonflées, omniprésentes, et assurent dès les introductions acérées ("Everybody loves you")... Les pointilleux reprocheront peut-être des airs connus, des ambiances un peu trop "Born to be wild"... Et alors ? The Cinders n’a jamais caché son attachement aux valeurs du Rock’n’Roll, et ce qui ne gâche rien, ne se prend pas au sérieux : que demande le peuple ? Appréciez des titres comme "Your own scene" ou "Deutscher girls"...

LE TRAFALGAR

http://letrafalgar666.blogspot.com/2006/04/cinders.html
 

L'ombre des Dogs plane inéluctablement sur ce disque d'ailleurs dédié, notamment, à la mémoire de Dominique Laboubée. Sûr que ce dernier aurait adhéré à 100% aux Cinders, groupe qui comprend d'ailleurs deux anciens membres de la formation rouennaise, Laurent Ciron (guitare chant) et Christian Rosset (bassiste, également ex-Tupelo Soul). Et il y a l'Américain Jeff Crane, chanteur, guitariste et fan des Dogs (c'est lui qui avait invité le groupe à tourner aux States), pour balancer avec classe un rock stylé et enjoué. Les guitares comme les voix se répondent, les deux leaders alternent à la composition. Le résultat remet le folklore américain au goût du jour, la tradition rock'n'roll perdure, l'esprit des Dogs aussi !

PATRICK AUFFRET - JUIN  2006

 

Après la délicieuse mise en bouche offerte par Pop The Balloon, voilà l'album des Cinders, cette fois-ci aux bons soins de ELP!, le label de Toulouse qui fête au passage ses dix ans d'existence. Les Cinders, il est bon de le rappeler, c'est l'ex-guitariste des DOGS, Laurent Ciron et l'américain Jeff Crane, habituel Ballbusters. Tous deux chanteurs compositeurs, qui ont mis leurs forces en commun pour nous offrir ce petit monument de pop-rock imparable. Où la pertinence mélodique se double d'un vitalité rythmique sans tache et restitué avec toute la dynamique nécessaire. En deux mots, une belle pétarade d'un classicisme qui fait chaud au coeur. Dans la grande tradition Nerves, Plimsouls ou Paul Collins, ces parages là. Une rencontre, treize étincelles.

AF - JUIN  2006

 

Laurent Ciron (Dogs) rencontre Jeff Crane (Ballbusters) en juillet 2001. Impressionné par l’élégance des Français, l’Américain les invite sur ses terres pour une tournée commune dont Dominique Laboubée ne reviendra pas… Pour entretenir la flamme, et protéger ses cendres bien sûr, pour narguer le sort aussi, les deux guitaristes décident en 2003 d’unir leurs forces, leurs atouts et deux voix en parfaite harmonie. Après quelques étincelles fugaces sur un tribut aux Ramones, sur une paires de singles confidentiels, paraît aujourd’hui cet album digne des meilleurs Plimsouls ou Replacements. Entre une science éprouvée de la mélodie limpide et un concentré brûlant des plus nobles cordes, Up from the Ashes veille sur un feu que, sans hésitation, nous qualifierons de sacré.

JEAN-LUC MANET - MAI  2006

 

Décrépitude. Décadence. Dégénérescence. Les Rolling Stones, après être passés par la médiocrité, voire le ridicule, en sont aujourd’hui à s’auto-parodier. Sur scène comme en studio. En lieu et place de A Bigger Bang, le son d’antan des "pierres qui roulent" se réincarne de façon beaucoup plus nette dans Up From The Ashes, premier album de The Cinders, quatuor français gavé de rock anglais dans ce qu’il a produit de plus flamboyant.

Si aujourd’hui la plupart des groupes se gargarisent d’apporter une fraîcheur nouvelle, reproduisant en réalité avec plus ou moins de brio les tonalités (punk, new wave...) de leurs aînés, The Cinders mettent le cap sur la sobriété. Ils ont béni les premières années des Rolling Stones, qu’à cela ne tienne ! Ils reprennent l’ouvrage exactement là où leurs héros se sont arrêtés, là où ils ont divergés vers ce qu’ils pensaient alors être des sons plus "tendances". Les riffs de Keith "arrêtez de secouer ce cocotier" Richards sont sus sur le bout des doigts, et les arrangements sont souvent calqués sur ceux des illustres Britanniques. Il est ainsi frappant de se trouver face à l’irruption d’un piano jazzy sur The Pleasure Is Mine, remake réussi de Brown Sugar.

Il est toutefois regrettable que cet îlot de grosses guitares soit survolé par une voix manquant parfois de caractère, de profondeur. Un timbre se situant entre les Plimsouls (pour le meilleur aspect) et Greenday. On peut être éminemment déçu à l’écoute de refrains qui prennent parfois des allures pop en franc décalage avec les formidables attaques de six cordes (Courage, et la plupart des autres titres), qui provoquent de furieuses agitations de la caboche.

Certes, il serait réducteur de se contenter de faire de cet album un pastiche, aussi jouissif puisse-t-il être, d’Exile On Mean Street ou de Sticky Fingers. Les influences et les sonorités sont plus variées (on pense notamment aux Ramones). Néanmoins, cela peut donner un aperçu du contentement que cette poignée de titres peut entraîner chez ceux refusant de crier au chef-d’œuvre quand les anciens mauvais garçons sortent un disque dont ils auraient sans aucun doute brûlé les copies il y a quarante ans.

WEBZINE B-SIDE ROCK

FINO - MAI  2006

 

"Cinders", en anglais, ce sont les cendres... Dans le cas de l’album "Up from the ashes" (on appréciera la reprise synonymique ! Jeu de mot !), il ne s’agit certainement pas de cendres mortes qui ne sont plus que poussières : Jeff Crane et Laurent Ciron au contraire font plutôt figure de braises qui ne demandent qu’à être ranimées par l’auditeur amateur de vrai rock ! Leur première influence ? Les Ramones !!! Qualité donc : souvenez-vous de l’ambiance d’un titre comme "Beat on the brat", et vous serez proche du style Cinders. Back to the roots, certes, mais les touches personnelles ne manquent pas, et l’on se plaît à écouter d’un bout à l’autre les 13 morceaux du dit album. La voix est fluide et claire (quelques accents à la Ian Atsbury de The Cult, notamment sur le morceau "Looking for Mr Right") ; les guitares gonflées, omniprésentes, et assurent dès les introductions acérées ("Everybody loves you")... Les pointilleux reprocheront peut-être des airs connus, des ambiances un peu trop "Born to be wild"... Et alors ? The Cinders n’a jamais caché son attachement aux valeurs du Rock’n’Roll, et ce qui ne gâche rien, ne se prend pas au sérieux : que demande le peuple ? Appréciez des titres comme "Your own scene" ou "Deutscher girls"... Le meilleur morceau selon moi : "Rock’n’Roll Tramp", avec sa batterie qui martèle (très "I can’t control myself", des Ramones...) et ses riffs qui crissent. C’est dans les vieux pots qu’on fait les meilleures soupes ? Je confirme !

 FRANCK Q - AVRIL  2006

 

The Cinders est un groupe de molosses, prêts à tout pour enflammer le rock'n'roll pur. Issu d’une rencontre éclair entre Laurent Ciron (guitare/chant) et Jeff Crane (guitare /chant), le groupe prendra sa forme initiale avec dans ses cordes la bave des Rolling Stones, le jeu de jambes des Who, le crochet droit des Kinks.

The Cinders propage sa musique comme on part sur les routes en Cadillac, c'est-à-dire, impassible mais toujours avec une marge de sécurité. Le groupe joue au bluesmen et son rock’n’roll blanc a les atouts des vieux de la vieille a qui on ne la fait pas. Brillants musiciens, les compos sont de même, très peu de solos de guitares, on adopte là une attitude plus Ramones du rock.

"Up from the ashes" est un croisement entre le rock rigolard américain des Presidents of the United States of America sur "Deutscher girls" et le rock plus conventionnel des Rolling Stones. Il y a la nostalgie d’entendre ses bons vieux vinyles qui raclent, avec ses gimmicks imperturbables qui ont tracé la route et usé  les manches des Telecasters.

Du bon rock’n’roll qui fonctionne comme il se doit mais sans réelle surprise.

 BIR - AVRIL  2006

Formation française formée autour d’un duo ‘transatlantique’, The Cinders n’a d’autre ambition que de faire plaisir là où ça fait du bien : dans les zoreilles ! Proche du mouvement stoner, aussi métal que punk rock, le combo a fait le choix d’enregistrer son premier opus à la maison. Et pour être très précis, dans la cuisine parisienne de Laurent Ciron, le chanteur/guitariste du groupe. Défendant les valeurs du « One, two, three, four », du riff de guitare psychotrope et des compositions composées avec élégance, mais sans gants de velours, The Cinders évoque franchement les Ramones. En référence aux circonstances de sa naissance, The Cinders se veut rougeoyant comme les braises et nostalgique comme un feu qui ne finit pas de se consumer. Pas étonnant que leurs plaques s’arrachent déjà comme des petits pains, dans les milieux ‘branchés’.

 STEPHANE DEROUBAIX - AVRIL  2006

 

La part belle est faite aux guitares avec une véritable déferlante de riffs et de solos qui s'entrecroisent sur une rythmique sans trop de fioritures, énergiquement très efficace. Les deux voix lead arrondissent les angles en donnant un côté pop à l'ensemble. L'esprit, lui, est bien rock'n'roll comme le piano sur "The Pleasure is Mine"! A noter le très inspiré "Deutscher Girls" pour son petit côté exotique et le superbe "Snow" où les guitares électriques font place aux violoncelles, piano et guitare acoustique. Vraiment très prometteur!

 FRED - SLR - AVRIL  2006

 

Nous sommes en 2001 lorsque Jeff Crane guitariste et chanteur des Ballbusters rencontre lors d'une tournée en Espagne Laurent Ciron, guitariste et chanteur des Dogs. Le courant passe aussitôt et le premier invite le groupe du second à être la première partie d'une tournée aux States. Mais, le décès de Dominique Labouée, chanteur des Dogs signe la fin des deux groupes. Trois ans plus tard, sous la forme des The Cinders, Jeff Crane et Laurent Ciron reprennent la route du rock avec un album prometteur au titre révélateur. Car tout est rock ici, des années '60, '70 et '80 avec ce qu'il faut de riffs de guitares et de rage pour faire vibrer les foules. Pas de doute, "Up from the ashes" est un album inspiré. Soit treize pièces que Jeff Crane, Laurent Ciron, Christian Rosset et Seb Buffet ont forgées dans un style qu'ils maîtrisent du bout des doigts et même des voix. Agréable et rafraîchissant comme tout bon album de rock se doit...

 MARS 2006

 

Coming out of Paris, France, and Worcester, USA, this collaboration between guitarist/vocalists Jeff Crane (ex-Rick Blaze and the Ballbusters) and Laurent Ciron (ex-The Dogs and a touring member of the last Hydromatics line-up), recalls You Am I, the Replacements, The Eastern Dark, the Stones and ("Moronic Inferno" era) Hitmen DTK - plus a dozen more names you could toss in. Might be at least as good as some of their best moments, too. I shit you not.

Pete Townsend coined the term "powerpop" and it's one of the most over-used tags in music, its currency devalued down the years by bands that just don't get it. It's not so hard being powerful or even playing pure pop, but it takes considerable skill to blend both. The Cinders make most so-called powerpop bands sound sicker than a month in a hospital bed with bird flu. The Cinders have bigger balls than a Brahman bull and manage to imbue their songs with a kick that's as hard as it is well-directed.

Mr Crane and Monsieur Ciron met while the former was in Europe, playing with Thunders-inspired guitar slinger par excellence Freddy Lynxx. That led to a US tour for French vets The Dogs, of which Ciron and future Cinders rhythm section Sebastian Buffet (drums) and Christian Rosset (bass) were members. That tour was cut short when band leader (and French underground legend) Dominque Laboubee died suddenly from lung cancer. The others soldiered on with Crane filling in on guitar.

Fast-forward a year and after decviding to record together, Crane and Ciron had bounced enough songs between each other over the Internet to have an album's worth of material ready. They convened in a French studio - Laurent's kitchen actually - with Rosset and Buffet in place. The Cinders are born. literally, "out of the ashes", although since most of them are French we can assume that they didn't burn much.

There's a big supporting cast on piano, strings, brass and dobro but the core players are clearly at the heart of things. Their songs range from storming soul work-outs ("Jet Set Gypsy") to a sensitive "Exile"-styled ballad ("Snow" - with Crane sounding uncannily like Ol' Rubber Lips) that closes the album, and all manner of pop and out-and-out rockers in-between. About half should be hits - the rest are merely fabulous.

They might have recorded in a kitchen but you can't say The Cinders were over-cooked. They came together with no rehearsals. "Up From the Ashes" was put to tape in just five days. Viva la spontaneity.

The songwriting honours are just about even with Ciron contributing six tunes and Crane five, with "Jet Set Gypsy" a co-write and Adam and the Ants respoonsible for "Deutscher Girls" (don't laugh - it rocks.)

This is a rock and roll record that's near impossible to pigeonhole but it's still cohesive. The principals bring their own influences to the party but they still sound like a band.

Hard to pick a highlight. "Jet Set Gypsy" was an obvious single but there are other contenders. Ciron's "My Favourite Audience" and "Looking For Mr Right" both soar with a rocking majesty all their own while Crane's "Girl Crazy" plays with you while it's dragged along by a throaty guitar sound and handclaps. "The Pleasure is Mine" is another more measured but no less killer cut, with classy piano accompaniment getting behind a mid-tempo groove.

Dave Edmunds would have recorded "Girl Crazy" if he'd written it first. "Eliza" vaguely sounds like "Don't Fear the Reaper" at the outset and employs an '80s-sounding spoken word breakdown before throwing out its hook.

This whole album boasts more hooks than a fleet of tuna fishermen. (Don't dismiss that as hyperbole until you've heard it).

Let Google be your friend or contact the band via the link at the top of this review and track down a copy. Now. Might be the best thing you did this year.

 

 THE BARMAN - MARS 2006
 

Le phoenix rock and roll et autres légendes rouennaises.

Il y a des jours que l'on oublie pas, surtout pas ce jour d'octobre 2002, ce genre de journée qui a marqué un tournant dans ma vie.

Ce jour, se fut peu de temps après la mort de Dominique Laboubée. Mon meilleur ami m'apprenait que son voisin Rock Star avait péri d'une tumeur lui ayant compressé le coeur, le tout en pleine tournée américaine.

Moi à l'époque, je venais à peine de découvrir le premier album de Velvet Underground. Le rock était entré dans ma vie avec grand fracas, laissant des séquelles sur mon visage: barbe naissante et la terrible forme des cheveux en train de pousser. "Et il faisait quoi ton voisin?", "Il chantait, le groupe les Dogs." Il me passa un écouteur... et se fut un choc. "The most forgoten french boy".

Classieux à souhait, le rock qui se joue la tête haute, dans la parfaite verve que j'apprendrai être plus tard celle des Kinks, Small Face et Who. Classieux mais français avant tout, Rouennais qui plus est. J'ai très vite acheté le magnifique live Short, Fast and Tight. A partir de là, ce groupe ne m'a plus jamais quitté.

Pire, il est devenu déterminant: des endroits ou je traînais, mes choix de guitare jusqu'à mon pseudo! L.J.Jet, Little Johnny Jet, la bonne vieille chanson des Dogs, le héros créé par Dominique. Voila mon Big Bang à moi.

Alors aujourd'hui les Dogs ne sont plus, ils ont laissé trois musicien sur le banc de touche. J'ai eu la chance de les voir jouer une dernière fois ensemble lors du concert hommage à Dominique, ce merveilleux concert avec le chanteur des Flaming Groovies, Little Bob, Wampas, Tony Truant, et surtout les derniers Dogs: Laurent Ciron, Christiant Rosset et Bruno Lefaivre. Aujourd'hui Ciron et Rosset jouent ensemble dans un nouveau groupe: The Cinders.

C'est donc la fusion monstrueuse qui s'opère entre les Dogs et The Ballbuster. Fusion forcée par le destin, deux corps mutilés, attachés l'un a l'autre pour former une entité.

Alors l'entité, quand je l'ai foutu sur la platine, elle a failli me faire chialer. Pourquoi? Parce que l'hommage direct à Dominique, parce que je pense aux Dogs et à tout ce qui a été perdu. Ecouter cet album alors que je rentrais au pays, ça tenait forcément du masochisme.

Tout défile dans ma tête: les petites rues pavées de Rouen, celles qui sont brillantes de pluie et décorées de vieilles échoppes d'antiquaires; le quartier Saint Maclou; les pintes noires de Guinness ; et mes premiers concerts. Tiens, comme celui de la dernière fête de la musique, celui où Christiant Rosset s'est planté devant nous durant notre reprise de "Kick Out the Jams".

Il avait un grand sourire aux lèvres et me montrait comment taper du talon comme un vrai dandy électrique, avec la jambe en angle droit, la cuisse bien tendue et le pied parallèle au sol. Son sourire était celui d'un homme heureux, reconnaissant envers les gamins de 17 ans que nous étions, continuant ce à quoi il avait dédié sa vie : le rock and roll.

Alors les Cinders c'est tout cela, beaucoup de souvenirs passés, ceux des disques aimés et des premières sensations rock. Le rock est une musique mystique, avec ses rites de passage et ses mises à l'épreuve. Et l'épreuve ils l'ont passé comme de vrais pionniers, le coup tendu, guitare en bandoulière. Ils ont de belle voix, un petit accent français. Ils parlent de filles, d'amour et de rock.

Ils ne sont jamais dans l'énergie primaire, ils font tout avec une sorte de spleen. Les Cinders se payent le luxe de faire de la musique de gamins en étant de vrais adultes. Est ce un bien ou un mal? Toujours ses foutus problèmes d'éthique. Perso je m'en fous pas mal. Certains trouveront ça trop mou, pas assez diversifié... Pourtant, pourtant... les cendres creusent le dur de l'os, le nerf sixtee's de "toute la musique que j'aime" comme dirait l'autre.

Alors achetez cet album, et des albums des Dogs, et de King Size. Vous verrez ainsi que l'on fait du vrai rock en France et ceci depuis plus de 35 ans.

Et puis cet album est dédié à Dominique Laboubée, comme mon papier d'ailleurs, car il m'a aidé à me construire et à trouvé mon identité. Il n'y a pas d'amour parfait, et c'est tant mieux...

 MARS 2006

 

Né de la rencontre d’un Dogs et d’un Ballbusters, The Cinders aurait pu en rester au stade de simple projet compte tenu de la distance qui sépare les villes des deux principaux protagonistes, Boston pour l’un et Paris pour l’autre, soit environ 7.000 kilomètre … Et pourtant Jeff Crane et Laurent Ciron auront réussi à traverser les frontières et à faire fi des coups du sort, le décès de Dom Laboubée, chanteur des Dogs n’étant pas le moindre, pour en arriver à faire un premier album très rock’n’roll sur lequel ils invitent Christian Rosset à la basse et Seb Buffet à la batterie pour soutenir leurs voix et leurs guitares. Activiste, contemporain, décapant, l’ouvrage ne se retourne pas sur le passé et part dans une direction qui le conduit assurément vers la scène actuelle tant le brassage du son est dans l’air du temps …

En insufflant à sa musique des éléments étrangers comme les claviers mais aussi nombre de cordes et de cuivres, aussi discrets fussent-ils, The Cinders n’a pas hésité à partir vers un style auquel on ne s’attendait pas forcément lors de l’arrivée de la rondelle. Mélange d’influences rock dynamitées à la sauce punk avec de gros relents de pop dedans, les morceaux évitent la guimauve et s’en tiennent à une structure big rock sur laquelle se posent des chœurs parfois surprenants mais majoritairement séduisants. Composant en général chacun de leur côté, Jeff Crane et Laurent Ciron ont toutefois réussi à nous pondre un morceau en commun, l’ingénieux « Jet Set Gipsy » et à nous servir un amusant « Deutscher Girls » au beau milieu de quelques brûlots du genre du très punchy « Girl Crazy » ou des intéressants « Courage », « Everybody Loves You » ou « Rock’n’roll Tramp ». Au royaume de la guitare, la saturation reste toutefois reine et c’est tous amplis dehors que The Cinders se livre à nous. Bon sang ne saurait mentir … Un beau projet à ne rater sous aucun prétexte !

 MARS 2006

 

The influences fueling the Cinders are plain to hear.

Jeff Crane’s guitar riffs pay homage to Keith Richards and Mick Taylor; Laurent Ciron studied his Roger Daltrey; and the Cinders’ arrangements and attitudes are straight outta Ramones-ville and Replacements-town.

But even with all that historical luggage, the Cinders never sound weighed-down on the debut full-length album “Up From the Ashes.”


Also rather surprising is the fact that “Up From the Ashes” is the result of a trans-Atlantic partnership.

Crane lives in Fitchburg while Ciron and the Cinders’ rhythm section of bassist Christian Rosset and drummer Sebastian Buffett live near Paris.

Crane and Ciron first teamed when their previous bands, the Ballbusters and the Dogs, respectively, teamed for tours of France and the U.S. Both groups were familiar to each other via the garage-rock grapevine.

During the U.S. leg of the tour, the Dogs’ Dominique Laboubee died, felled by an undiagnosed cancer. Crane stepped in to play with the Dogs, and not long after that he and Ciron agreed to keep working together.

While both of the Cinders’ chief songwriters truck respect within the garage-punk underground, both come at the music from different angles.

“The Dogs were kind of more poppy than the French punks of the ’70s. It’s sort of the way the Jam got lumped in with the English punks, even though they wrote great pop songs,” Crane said. “I come from more of the Heartbreakers and NewYok punk tradition. I emulate the Ramones.”

The pair spent some time together in France and continued writing songs via e-mail. Crane, known to local audiences for his work in the Classic Ruins, the Crybabies, the Ballbusters and the Commandos, said the Cinders shored up a fresh twist to his music.

“Laurent is a real joker, and I am not that way. But here I’m writing the funnier songs and he’s writing the more serious, thematic songs. With this music we swapped personalities,” Crane said.

Crane said that the original plan was to simply cut a 45 of his song “Eliza” and a cover of the Animals “I’m Cryin’.” The band ended up recording four songs, and thought it may work on releasing an EP.

“The producer we were working with said why not build a whole album,” Crane recalled. The one problem was that a friend of Ciron’s had let the band use the high-end studio gratis for a couple of days and couldn’t let the Cinders finish a whole album there.

The recording engineer simply set up digital recording equipment at Ciron’s house and the Cinders hammered out an album over the course of 21 days.

“I did my last piano overdub with my luggage all packed and ready to go to the airport. I left as soon as I played the last note,” Crane said.

Yet there’s no telling which parts of “Up From the Ashes” were created where, the fancy studio or the singer’s kitchen. The 13 tracks tumble and rumble together dispensing tales of jet setting in the name of rock ’n’ roll, cruising for cheap thrills, lamenting no-good women and celebrating no-good women. The Cinders also included Crane’s knockout ballad “Snow,” a song also recently released on a Ballbusters anthology. The tune certainly stands up as one of the songwriter’s top-shelf efforts.

“‘Snow’ was my attempt to write a grown-up song,” Crane said.

But don’t worry, Crane fans, his most-recorded tune remains the wild and raucous “Pretty Messed Up.”

“Up From the Ashes,” released on the French indie label E.L.P., just arrived state-side and Crane is looking for retail outlets to stock the album. In the meantime, the CD is available online at www.thecinders.com. The band plans to tour in France during March, and there are no plans as of yet for another round of U.S. shows to follow up the Cinders’ East Coast appearances last year. Crane’s playing schedule in other outfits can be monitored on www.myspace.com/jcrane.

While he can pick up plenty of work around these parts, Crane said he enjoys his trips to Europe.

“Over there, there aren’t as many places to play,” Crane said. “But it’s more appreciated when you do a show.”

Scott McLennan

TELEGRAM.COM  - FEVRIER 2006
 

     

 

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