Deux gars, une fille et plein de potes autour, c’est ainsi que l’on peut résumer la genèse de Venus Del Rocco ! Pas grand chose de plus à en dire si ce n’est que le groupe a choisi de se lancer dans une pop sensuelle axée sur une complémentarité des voix féminines et masculines et que la démarche a conduit Valérie A. (chant et percussions), Eric Dalla Nora (guitares) et Rémy Tobler (chant et guitares) à se faire rejoindre par la multi-instrumentiste Isabelle Lemauff (Gates Of Dawn) mais aussi par Keith Boyce (batterie), Bertrand Larcade (basse) et Rémi Saboul (guitares) pour nous proposer un album très coloré qui fleure bon le sucre d’orge et la variété classieuse comme on la faisait à la fin des sixties … On embarque avec eux dans une vieille Cadillac !

Valérie A. a la voix rêvée pour agacer ses détracteurs au plus haut point mais également pour combler ses fans de bonheur ! Un chant qui rappelle autant Lio que Jane Birkin ou Françoise Hardy et un look qui colle au plus juste à l’époque en font l’égérie incontestable d’une formation qui va nous promener au beau milieu de ses mélodies finaudes et de ses rythmes acidulés où l’on croise l’orage, le bruit des vagues, un chant d’oiseau ou un gazouillis d’enfant au détour d’un titre et où la joie de vivre et d’aimer sont les mots d’ordre.

 

 

 

VENUS DEL ROCCO

ELP! 027

Pour écouter des extraits de l'album, cliquez sur la pochette

Un «Mine Too» pour se mettre en jambes, un «So» pour saupoudrer les rêves d’idées joyeuses, un «Eloïse Lullaby» pour donner envie de faire des bébés, un «As You Say» pour nous ramener vers la réalité … Venus Del Rocco ne cherche rien d’autre que le plaisir de partager sa musique avec un public qui ne manquera pas de succomber à des intonations vintage qui ont su si intelligemment s’habiller d’arrangements modernes pour réussir à être en phase avec leur temps. Un album que l’on n’attendait pas vraiment en 2006 mais qui se positionne sur le dessus du panier grâce à une réalisation irréprochable !

Fred Delforge  -  Zicazic  -  Janvier 2006

 

PRESSE

 

Au milieu d'un label rock, connu pour son activisme, un oasis pop. La présence de Venus del Rocco chez Elp records (The Spangles, The Cinders..) a de quoi surprendre. On aurait tellement plus vu ce groupe de Toulouse en nouvelle égérie Tricatel rappelant en effet fortement celle de April March. Pop acidulée et voix sucrée d'ingénue chantant en Anglais avec un fort accent français (le contraire d'April March...), la musique de Venus del Rocco reprend fait dans la pop gentillette des années 60, en reprenant les jolies mélodies et tout le kitsch qui va avec.
On pourrait se croire dans un film de Blake Edwards à savourer un petit cocktail,ou à sa balader en belle italienne décapotable, s'attendant presque à voir débarquer Claudine Longet. On s'amuse du second degré, on est séduit par le premier, une musique charmante il faut bien l'admettre. A single room est néanmoins un album sans grande surprise (April March est passée avant) sauf quant à sa fin : un dernier Comeback sonique ! Comme si Venus del Rocco voulait nous dire que la "party" est bel et bien finie et qu'il est temps de retrouver la vraie vie, grise et morne.

 

Denis Z - La Magic Box

 

OVH.NET

Octobre 2006

 

 

 

 

Cette formation française pratique une pop acidulée filtrée par la bossa-nova, l’électro de salon, les années 60 et un peu d’indie rock. Claviers vintage, lignes de basse à la Gainsbourg et atmosphères désuètes se conjuguent pour soutenir la voix de Valérie A., rappelant quelque peu celle de Lio. Une belle production, plusieurs chouettes compositions (« Mine too », « Maggy », « Watch the Boys Go By ») et des arrangements très classe constituent les éléments de base de cet opus. Et nonobstant sa brièveté, il vaut largement le détour, surtout pour celles et ceux qui aiment la pop music chantée dans la langue de Shakespeare avec un accent frenchie.

 

Enzo Porta

Août 2006

 

 

 

 

On aurait tort de réduire ELP! à un label 100% rock'n'roll tant ce dernier tend de plus en plus à un catalogue fouillé et éclectique. Après l'electro-indus de Lady Godiva, changement de registre avec A Single Room, premier album de Venus Del Rocco. Un premier essai pour le moins déroutant puisqu'après plusieurs écoutes, un nombre conséquent de groupes et d'idées ne cessent de s'entrechoquer dans mon pauvre cerveau qui a bien du mal à trouver un semblant de répères. Si les six premiers titres donnent clairement dans une electro-pop sixties parfois très variét façon Françoise Hardy ("A Moon In A Spoon"), "Sunday By The Bay", "In My Mind" et "As You Say" sont plus expérimentaux et se rapprochent même parfois du trip-hop avant que l'album ne se close sur un "A Comeback" plus post-rock que jamais. Avec A Single Room, la croisière s'amuse avec des passagers aussi divers que Enzo Enzo, Audrey d'Ithaque, Jane Birkin ou les Cardigans qui nous plongent tête baissée dans les années d'insouciance, de naïveté et de bonheur que sont les années 60.

 

Geoffrey

Juin 2006

 

 

Alors que s’achèvent les festivités célébrant les 100 ans de la théorie de la relativité du bon vieux Einstein, l’actualité nous montre une fois de plus que la réalité dépasse bien souvent la fiction. Raccourcis temporels, trous de vers, projections vers l’avenir... tout est désormais prétexte pour ne plus innover, pour recycler, pour se souvenir, vénérer le passé, s’interroger sur le futur. Le monde de la musique n’y échappe pas. Prenez par exemple la dernière livraison de Venus Del Rocco, cette formation originaire de Toulouse qui propose A Single Room. Voici exactement ce qui se produit tous les jours dans la vie de millions de groupes : rendre hommage à ses groupes préférés, éviter de plagier et essayer de vivre avec son temps. La tâche n’est pas toujours aisée et les gadins sont nombreux. Dans le cas de Venus Del Rocco, nous avons plutôt affaire au cas où la réussite sourit franchement. Constituée autour de sa chanteuse Valérie A., la formation à géométrie variable propose une musique chaleureuse, délicieusement pop (dans le sens noble du terme) s’articulant autour des sons de guitares, des mellotrons, des claviers et de quelques échantillons. Oui, vous avez saisi : les années 60 ne sont pas loin et c’est tant mieux, ne dit-on pas que l’âge d’or de la pop s’est exprimé durant cette décennie sacrée ? La particularité de la bande est d’avoir su s’entourer de compétence car, hormis les musiciens, Venus Del Rocco s’est carrément offert les services d’Isabelle Lemauff et de Keith Boyce, musiciens, arrangeurs et producteurs reconnus et qui affichent sur les CV des belles prises (Rod Stewart, Elton John et bien d’autres...).

Pop donc. Mais pop française, soit celle que nous offrait la jeune Françoise Hardy ou bien encore un Gainsbourg lorsqu’il s’entourait de femmes (Bardot, Birkin, Deneuve...), voire April March ou d’autres productions de Tricatel. Valérie A. chante en anglais d’un accent français qui ravit surtout les Britanniques mais s’essaye également au duo français/anglais, homme/femme avec succès (A Moon In A Spoon). Les paroles sont principalement axées sur l’amour, dans la plus pure tradition. Ce qui est certain, c’est que la voix de la chanteuse se prête à merveille à ce style et les différentes déclinaisons vocales offrent au bout du compte le sentiment que le groupe ne s’enferme jamais dans un seul et même carcan, là où Placebo s’est construit toute une carrière et un son par le seul Molko.

Le tempo est à peu près le même de la première à la dernière mesure de A Single Room - soit plein d’entrain - et on ne s’ennuie jamais. Des guitares sèches en guise d’intro (Eloïse Lullaby), le bruit du décollage d’un avion (A Comeback) ou bien encore des notes sonnant comme des xylophones, la diversité est de mise. En fait, on a l’impression d’un voyage dans le temps, à savoir que les premiers morceaux sont de factures typiquement 60’s avec les stéréotypes de rigueur mais parfaitement exécutés. À partir de Eloïse Lullaby, le groupe sort de l’académisme et joue dans un style plus personnel. Cependant, on n’a jamais affaire à deux parties distinctes car le lien est effectué par les sublimes et inventifs arrangements de cordes et de vents, orchestrés par Isabelle Lemauff. Progressivement, le recours aux samples et à toute autre sonorité électronique prend le dessus, comme pour signaler la fissure du temps. Sunday By The Bay constitue la meilleure illustration de ce changement. Le morceau est le plus court, le plus lysergique, et offre des sonorités radieuses au milieu d’un fond menaçant. La chaloupée In My Mind démarre sagement mais s’étoffe d’une rythmique electro entre deux parties de clavecins. Une super production et une explosion bien contemporaine qui permet à Valérie A. de livrer une belle prestation vocale où l’on jurerait entendre le chœur final du With A Little Help From My Friend des Beatles. La rêveuse As You Say poursuit cette tendance où le chaud et le froid sont soufflés en permanence sur la chanteuse, comme ce martèlement robotique du tom basse suggérant une froideur inconnue jusque-là. Pour conclure, le groupe glisse A Comeback, et se retrouve dans un futur qui rime avec énergie et guitares saturées, la musique est reine et les voix s’éteignent. On est plus proche d’un When You Sleep de My Bloody Valentine que d’une pièce d’orfèvrerie que pourrait nous livrer un Gainsbourg par exemple !

Au bilan, on peut affirmer que se procurer cet album ne représente pas un acte superflu, tout comme il est certain que la transgression des normes ne sera pas atteinte par l’acquisition de A Single Room. Cependant, les musiciens font preuve d’une « certaine idée de la pop » et livrent au final un contenu qui satisfait tout le monde et qui montre que cette pop a encore un bel avenir devant elle. Son chemin passe par la France, quelque part dans le Midi.

Our kid

Juin 2006

 

 

Ainsi va la vie, les petits oiseaux furètent dans le matin calme avec en fond sonore des chansons pop à la fois fragiles et convenues.

Le dandysme frenchie fut dans son époque vaste (le début des années du label tricatel) une merveille redécouverte. Mais oui, bien sûr, l’époque se répète à l’infini, alors on voit réapparaître cette pop (Barbara Carlotti, la position du tireur couché). Elle revient en vespa, féminine, court vêtue. Venus del rocco c’est la vénus de milo qui fait des romans photos acidulés. Le côté nostalgique, rococo, vintage des sixties, ce goût fruité et sucré c'était aussi l'époque de la liberté totale, de la découverte de l'autre, parce qu'on pouvait reluquer les cuisses des filles.

On évite le kitsch, certes on ne veut pas revenir à la végétation en plastique et à la production des années 60 qui amuse. Venus del rocco est contemporain dans son approche des sixties car il se concocte des accommodements soyeux. La voilà cette pop, prête à se dévêtir devant nos yeux ébahis, de voir enfin l’innocence quitter sa parure mystique. Puis sans véritable apparat, sa fragilité sur «In my mind” , et ce “ As you said” qui prend tout son charme.

Avez-vous des conseils à donner à une femme amoureuse d'un homme qui a eu des enfants d'un lit précédent, comme on disait à l'époque... ?

Bir

Avril 2006

 

 

L’hiver entraîne toujours son lot de longs sanglots de ciel grisâtre. Son lot de températures abyssales, de nez qui coulent et de pieds gelés. Sa pénurie de sorties de disques. Son lot de dimanche déprimants avec en fond sonore l’intégrale de Nick Drake ou de Third Eye Foundation. A tous ceux qui, un jour, ont vécu un de ces grands moments hivernaux, ruez-vous les yeux fermés sur le premier album de Venus Del Rocco.
Prescription obligatoire contre toute déprime, A Single Room est un recueil de comptines sucrées prompt à ensoleiller en un clin d’œil vos émois intérieurs. Trio toulousain composé de Valerie A. (voix) Eric Dalla Nora (guitare/basse) et de Remy Tobler (programmations), Venus Del Rocco signe ici un petit chef d’œuvre easy comme on aimerait en entendre plus souvent. Composé de onze chansons, l’album est arc-en-ciel musical multicolore, un long baiser chaleureux, un bonbon sucré, une caresse auditive, un câlin amoureux pour les matins grincheux, un éternel ciel d’azur, un gris-gris contre les mauvais sorts. Tout cela sous fond de pop émerveillée, de grandes envolées lyriques, de rythmiques drum’n’bass cheap, de bossa langoureuse, de babillements heureux, de cœurs galvanisants, de riffs de guitares mélodieux, de flûte traversière ensorceleuse, le tout porté par une voix suave et charmeuse. Bref en un mot comme en cent : que du bonheur !!!

Mars 2006

 

 

Les années soixante n'ont pas fini d'influencer les artistes d'aujourd'hui. En ce qui concerne Venus Del Rocco, ils nous concoctent avec "A single room" un premier opus à nette tendance pop sirupeux. Ceci n'étant certainement pas un défaut en soi. La suite est faite de morceaux agréables et mielleux à souhait que ce soit dans la composition ou plus fort encore dans l'interprétation. Sous la forme d'un duo voix féminine et masculine, la formation toulousaine explore un registre connu grâce à un travail soigné que ce soit sur des pièces comme "Mine Too", "So" ou encore "Eloïse Lullaby".

Soit dix morceaux qui séduiront d'emblée les amateurs d'airs d'antan revu à l'aide d'une version moderne et parfois électronique dans son approche. Car, plus qu'un hommage, Venus Del Rocco a su faire sien d'un genre que l'on ne présente plus. Que ce soit sur des textes anglais ou français, le groupe se sent à l'aise tout comme sur des ballades ou des extraits plus dansants. Une véritable surprise nous attend donc avec "A single room" qui ne s'adresse finalement pas qu'à un public de connaisseurs.
Faites passer le message.

 

Février 2006

 

 

Il faut bien reconnaître que le label Tricatel n’est plus aussi vivant qu’il y a quelques années, quand des disques aussi indispensables que ceux de Valérie Lemercier, Michel Houellebecq, Etienne Charry ou April March fleurissaient dans les bac de nos disquaires préférés et venaient illuminer nos platines de leurs sonorités éclatantes et légères grâce à la production alors en vogue de Bertrand Burgalat, patron du dit-label. 

Et cette nouvelle sortie du label Elp records ne pourra que nous rendre nostalgique de cette (courte) époque de revival pop aux consonances 60’s/70’s que l’on qualifiait alors trop vite d’easy-listening.

 

Et c’est vrai qu’il est facile à écouter cet album de Venus Del Rocco. Aussi facile que le Life des Cardigans (1995) ou le Chrominance Decoder  *de April March, deux albums auquels on pense tout de suite en écoutant A single room.

Mais au fond, qu’importe les ressemblance, car ici tout n’est que plaisir. Plaisir de se délecter d’une pop légère et sucrée à la fois, un pop où les mélodies et les refrains coulent avec bonheur et sans détour, où la bass se fait plus ronde à chaque titre qui passe, où les voix de Valérie A. et de Isabelle Lemauff se révèlent sensuelles et câlines comme rarement.

 

Bref, A single room est un disque de pop nostalgique et moderne en même temps, vraiment très réussi, généreux et totalement stimulant, qui enchante à chaque écoute son auditeur. Un disque à partager entre amis. En somme, un disque pour tous.

 

Benoît Richard

Février 2006

 

 

[A CAKE A ROOM] [DIMI DERO] [LADY GODIVA] [NOVELA] [THE SPANGLES] [THE DUDE]
[DOLLYBIRD] [ECSTATIC FROG] [LOVE POTIONS] [PSYCHO LEMON] [SWEET APPLE PIE] [THE LEEDS]
[CUB] [INDIAN GHOST] [LUCKY JUNGLE KIDS] [PUNISH YOURSELF] [SWEET MISERY] [THE UNSOUND]
[THE CINDERS] [JIMMY WANK] [MY TOY SHOP] [SHEELOVES] [THAT'S ALL FOLKS]

[VENUS DEL ROCCO]E

[HELL'S KITCHEN] [LEON ROUSSEAU] bb bb bb bb