ERIC BLING
Root songs with light and breezy down tempos...”

Éric Bling est chercheur en blues des origines et song writer.

Entre Skip James et Léonard Cohen, son trip hop / Nu-blues et ses roots songs nous transportent dans un paysage sonore riche
et subtil...»

Artiste bordelais, Éric Bling a longtemps travaillé avec et pour d’autres musiciens avant de se consacrer à son travail solo...

Fin 2002, Éric sort son premier Album Get out of here (Les disques Atomic).

Un 16 titres électro / nu-blues somptueux, classé dans le XXX de France, très vite déclaré “découverte Fnac” et encensé par les médias londoniens avec des passages réguliers sur Resonance fm, London, émission Ballin’ the jack, animée par Joe Cushley...

Aujourd’hui, c’est sur scène qu’éRic pratique son collage. Seul, avec une guitare en bois, quelques machines et du scotch, il nous emporte dans son univers dépouillé, une atmosphère envoûtante aux pelures de notes qui brillent...
Chaleur Nu-blues...

Avril 2007, sortie du nouvel album “what’s nu?”. 13 titres / Elp! Records.

 

 

ELP! 030

 

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PRESSE



Eric Bling "What's nu?" (E.L.P.)
Avril 2007
Originaire de Bordeaux, Eric Bling s'est fait connaître dans l'univers calfeutré du blues avec un premier album remarqué jusqu'à Londres.

Il revient donc sur le devant de la scène avec ce second opus qui met en avant un jeu de guitare acoustique et léger sur des chansons voguant entre le trip hop, le nude-blues et des compositions beaucoup plus roots. Plus qu'un exercice de style venu de France, "What's nu?" nous livre une approche originale sur une musique qui quitte les sentiers battus pour nous enivrer de décors sonores accrocheurs tels que l'étonnement riche "Am I positively sick", le plaintif "She loves me too" et l'approche plutôt indienne de "What's nu? (Nu take)".

Plaisant et certes déroutant, "What's nu?" nous fait penser à certains moments à du Léonard Cohen ou du Skip James.

Des références qu'Eric Bling s'approprie pour créer à son tour un univers d'artiste bien singulier. Et dire que certains pensent que tout se passe à la Star Academy!

Avril 2007


Picture by Guillaume R.


Aux confins d'une tradition riche en ruralité, l'élégance d'Eric Bling a pris la mesure d'un Nu-blues épris d'émotions.

Le Bordelais a déraciné un premier album blues bricolé ("Get out of here" Les disques atomic 2003) entièrement dans sa cuisine. L'album est déclaré “découverte Fnac” et encensé par les médias londoniens avec des passages réguliers sur Resonance fm, London, émission Ballin’ the jack, animée par Joe Cushley. Éric Bling a également co-produit et mixé sur les albums de Petit Vodo : "Monom" (1998), "Sixty nine stéréovox" (2000) et "A little big pig with a pink lonely heart" (2004).

Pour sa part petit Vodo a repris sur une compile et sur son dernier album deux titres de Bling : « Drinkin’ Mary » et « Riders and Mojo ». Eric a aussi participé au mixage et réalisation de l’album de Varsovie « Valoy Police secrète » en 2004.

« Whats' nu ? »  son nouvel album est à la fois un condensé subtil de blues et de folk. Il n'y a rien de primitif dans son blues, un zeste « roots » dans le blues du bordelais, pas bouchonné pour autant. Eric Bling use sur sa six cordes de mélodies que caresse la joliesse de samples voluptueux. Il y a cette tendresse, languide qui se ressent au delà des mélodies, par cette voix atone, virile, profonde. Ce chant à la saveur d'une terre aride, blessée, prise entre quatre vents et qui continue vaille que vaille à faire émerger de ses entrailles le renouveau de la vie.

C'est joli car l'album n'est qu'une longue succession de caresses, c'est reposant car les mélodies ont la légèreté d'une brise douce. « Jolie » et « légèreté » sont souvent associés quand on parle d'ingénuité, de fraîcheur, or c'est tout le contraire. L'homme est assez mur dans sa tête pour se briser l'âme et retranscrire sa beauté sourde. Celle qui ne recherche alors que la chaleur humaine du fond de ces angoisses profondes.

Jim white et leonard cohen me semble les deux artistes qui se rapprochent le plus d'Eric Bling. C'est avec la même chaleur, le même souffle de charme volubile, un mélange de blues et de folk soutenu par des textes tour à tour mélancoliques, désabusés.

C'est un album qui fait du bien, qui recentre l'homme que vous êtes, sur sa fragilité, sur cette beauté que l'on ne voit plus, celle qui transite au plus profond de vous, whaouuuuuuu ! Cool !

Mister Bling, votre album n'est pas à prendre avec légèreté, il donne envie de se rouler dans la paille, il apporte surtout dans ses gerçures une mélancolie qui fait briller les yeux, en apportant une émotion fragile, subtile et rédemptrice en ses tristes jours, merci.

Bir

Avril 2007


Picture by Guillaume R.

Il a longtemps travaillé dans l’ombre d’artistes plus ou moins renommés et un jour l’envie lui a pris de se mettre dans le feu des projecteurs, ou du moins d’essayer, et de se garder la rampe entière pour lui tout seul en créant son propre one man band ! Son nom sonnait comme un accord plaqué de guitare alors Eric Bling a attrapé une six-cordes acoustique et l’a accouplée à des machines avec des bouts de scotch pour en sortir des sons métissés, le résultat spontané de la rencontre improbable de Skip James et de Léonard Cohen sur fond de trip hop résolument blues … Remarqué par la FNAC grâce à un premier album en forme de révolution, l’extraterrestre bordelais du nu-blues se retrouvera bientôt sur les scènes de festivals comme Cognac Blues Passions en 2006 ou Blues Autour Du Zinc en 2007 et ouvrira aussi bien pour Little Axe ou Aaron que pour Scott H. Biram avant de revenir ce printemps avec un très bel album enregistré en live chez lui avec ses racks d’effets et ses guitares … Beaucoup d’idées et des compositions novatrices laissent penser que c’est par l’Ouest que le vent nouveau arrivera cette année !

C’est incroyable ce qu’il est possible de faire avec beaucoup d’ingéniosité et quelques samples … Je m’enregistre, je superpose non seulement mes guitares mais aussi mes voix, je vais même jusqu’à m’offrir une invitée pour un épatant duo et le tour est joué, me voilà avec un bon gros album qui, tout bien pesé, risque autant de séduire les progressistes que de déplaire aux ayatollahs ! Alors il faut y mettre beaucoup de sien et faire que le versant roots ne soit pas trop violemment secoué et que les effets ne prennent jamais le dessus sur le feeling, le résultat se devant forcément d’être nettement plus blues qu’electro. A ce petit jeu, Eric Bling est un orfèvre et parvient à captiver l’auditeur en lui faisant tour à tour le coup de l’harmonica bien balancé ou du jeu en slide ravageur qui met tout le monde instantanément d’accord. Rien ne manque à l’appel de « What’s Nu ? » pour satisfaire le puriste, du relent delta blues aguicheur et des craquements dignes des 78-Tours d’époque aux mélodies béton qui mettent tout le monde sur la même longueur d’onde dès qu’elles franchissent l’extrémité du jack … C’est juste la manière de mettre le tout en marche qui peut légitimement surprendre, surtout qu’en live le bonhomme ne fait pas dans la dentelle ! Eric Bling serait une réincarnation moderne de Robert Johnson qu’il ne s’y prendrait pas autrement pour marquer son époque, faisant évoluer son blues dans le sens de l’avenir et lui offrant un souffle nouveau que le public n’est pas forcément encore prêt à accepter dès aujourd’hui mais qui, à n’en point douter, sera la règle à suivre impérativement pour être dans le coup d’ici quelques années. C’est avec des gens comme Eric Bling et des morceaux comme « The Gran’ Rail Road », « Wood Guitar » ou « I’m A Man » que l’histoire avancera sans trop se répéter … Et vous ne viendrez pas dire qu’on ne vous a pas prévenus !

Fred Delforge

Mars 2007

 

 

 

Johnny Cash vit encore !

Il se cache sous le pseudo d’eric Bling… Plus sérieusement, ce nouvel album de ce bordelais d’origine mélange folk et blues avec slide guitare, bottleneck, harmonica et voix grave quelque qui évoque aussi bien la sécheresse d’un Calvin Russel que l’extravagance du Beck de Mellow gold ou de One foot in the grave.

Au total 13 titres joués au coin du feu, chaleureux et accueillant qui ne demandent qu’à convaincre. (3.5) Benoit Richard

Mai 2007

 

Eric Bling
What's nu (ELP Records) 

Eric Bling c'est un gaucher qui joue de la guitare de droitier avec plein d'autres trucs ! Des trucs qui tapent, des trucs qui soufflent, des trucs qui enregistrent les trucs qui tapent et qui soufflent …

C'est aussi une voix qui va se loger du côté des Amériques, quelque part entre les mélodies sexy de Leonard Cohen et le blues déchirant de Calvin Russell ou même, si on osait remonter 100 ans en arrière, celui de Robert Johnson, légende du blues.

Mais les chansons de Eric Bling tiennent autant du blues que de la pop, ou plus exactement du songwriting, comme on dit de la pop américaine … car il suffit d'écouter des titres comme "Loves N Troubles" pour se rendre compte que non seulement Eric Bling sait faire passer à lui tout seul l'émotion du blues, sans artifice, mais il sait aussi composer des sacrées bonnes chansons.

En effet, plutôt que de faire couiner sa guitare jusqu'à plus soif et postillonner comme il se doit dans son harmonica, le garçon accompagne le tout de textes touchants, à la voix parfaitement posée et maîtrisée sans pour autant être impersonnelle et sans émotion, bien au contraire.

Sur "I am Positively sick", on retrouve une ambiance à la Kat Onoma dont Rodolphe Burger a le secret. Un beau moment, noir et oppressant mais de si belle manière que l'on y revient toujours. "Wood guitar" fait le grand écart et si l'ambiance est aussi oppressante, on se retrouve au milieu d'une sorte de trip hop improbable, comme si Morcheeba avait fait du blues. Superbe. Superbe aussi l'enchaînement sur ce "Loves N troubles" vers lequel on revient décidément comme attiré par un aimant !

Les délicates strates sonores de guitare, basse, harmonica entremêlés sur le morceau d'ouverture "The Gran Rail road" pourraient de toute façon légitimer l'existence de cet album. Viscéral, habité, sensuel…

What's nu vous réconciliera avec les hommes orchestre, à n'en pas douter, et avec le blues, assurément. Nick Cave (l'ambiance de "What's nu" n'est pas sans rappeler les ambiances noires des Bad Seeds) n'a plus qu'à bien se tenir !

Avril 2007
David

 

L'électronique embarquée a eu ça de bon qu'elle a permis à toute une bande de solitaires de faire de la musique. Katerine, Dominique A, Mathieu Boogaert pour citer quelques exemples célèbres.

Seul sur sa chaise, guitare acoustique, Eric Bling commence chaque morceau par sampler quelques boucles pour petit à petit complexifier son univers. Un blues mâtiné à la sauce Ennio Morricone période Sergio Leone.
Et nous de nous laisser emporter par les petites histoires. Long long time ago, dans les sentiers bordelais ?

Gorillaz l’a fait à sa façon du côté de chez Clint Eastwood. Eric Bling est plus proche de Robert Jonhson et traîne sa peine et ses guêtres dans la poussière, à la croisée des chemins.
A cheval, à pieds, en train. Tous les moyens sont bons pour gagner du temps. Du temps à gratter pour un sacré trip.
un sacré Trip-Hop bien sûr !

Le Mississipi coule bien à Bordeaux !
C’est une information.

DJ K (Zikmine) Juin 2007

 

Qui a dit un jour que les Français ne savaient pas jouer et chanter le blues ? Pour son deuxième opus, le bordelais Éric Bling place la barre très haut. J’avoue ! Ce n’est pas un genre musical qui affole mes petites esgourdes. Alors, si comme moi, votre platine est fâchée avec le blues, j’ai le remède. Insérez cette délicate galette dans votre lecteur et laissez vos baffles se délecter d’un son à la fraîcheur folklorique. Le doux son du frottement des cordes, l’élégance de l’harmonica, le charme du bottleneck (petit cylindre que le musicos fait glisser sur les cordes), la voix virile et profonde d’Éric, feront faire à vos petites enceintes chéries, un voyage outre-atlantique inédit. Entre ballades plus intimistes et prouesses de guitariste, What’s nu ? se joue de l’équilibre mais sans jamais perdre le fil (musical). Sans contexte, ces 13 titres sont à garder sous le coude pour les romantiques soirées d’été.


Mline (Let's Motiv Toulouse) Juin 2007


Eric Bling est un Bluesman français originaire de la région bordelaise. Après avoir longtemps travaillé pour les autres il sort son premier album en 2002. Il revient ici avec un opus au titre qui rappelle aux belges que nous sommes un mélange d'anglais et de néerlandais, "What's nu ?" pouvant se traduire par "Qu'y a-t-il maintenant ?". Et bien non, ça n'a rien à voir. La réelle signification est à chercher dans le Blues ou plus exactement le nu-Blues, nouveau Blues dont il est friand.

Eric Bling fait tout lui-même. Il faut dire que sa musique est très dépouillée mais pleine de senteurs Blues. Son soul est impressionnant et captivant. Il suffit d'écouter "The Gran' Rail Road" pour n'avoir qu'une envie, celle de continuer l'écoute de cet opus. Bling chante et joue de la guitare, c'est la base de sa musique. Il y ajoute ensuite des percussions, un peu de basse, et des effets par ci par là. Cela crée une ambiance envoûtante.

L'artiste torture ses cordes pour leur faire distiller des senteurs nouvelles, fraîches, sur lesquelles il pose une voix emplie de mystère. On le sent vivre sa musique au plus profond de lui-même et cela se transmet directement à l'auditeur. Un véritable bonheur que l'on partage avec grand plaisir.

Non, cet opus ne contient pas de hit. Il ne cède à aucune sirène commerciale non plus. Il ne contient en fait que de l'essence pure dont l'auditeur se délectera avec un bonheur incalculable. C'est un album de passionné pour les passionnés.

Ce "What's nu ?" d'Eric Bling plaira sans nul doute aux fans de Leonard Cohen pour l'ambiance vocale mais aussi à ceux de Calvin Russell ou même du légendaire Robert Johnson. Une découverte !


Jean-Pierre Lhoir

Eric Bling «what’s nu ?» (elp ! records)

Eric Bling publie son deuxième album, «what’s nu ?»  et touche la grâce. Je pourrais pour cette chronique m’étaler en long et en large sur le pouvoir de la musique d’Eric Bling, je pourrais également essayer de décortiquer ces treize chansons en vous comptant quels ont été mes sentiments à leur écoute. Je le pourrais mais je serais loin du compte. Parce qu’Eric Bling nous renvoie à cette sensation fugace, cette délicate impression diaphane d’un bonheur simple ; ce bonheur que d’aucuns cherchent et se complaisent à chercher éternellement.

Le bordelais semble tirer le suc d’une musique parfaitement élégante, à demi-mots mélancolique, s’étirant avec paresse et se prélassant avec délice dans un dédale contemplatif. «The grand railroad» ouvre une voie métempirique. «What’s nu ?» est un album qui ne pouvait se faire que seul, Eric Bling est à la base de tout ; mais son envie de partage est à l’inverse d’une construction pyramidale.

Il sait que nous voulons voyager, il sait que ce voyage peut être le plus merveilleux et il s’emploie à le rendre plus fantasmagorique encore. Eric Bling est un alchimiste ataraxique.

Mat (Chroniqueur Abus dangereux)

 

What's Nu ? déroute. Quelque part entre Skip James et Léonard Cohen, le son est résolument trip hop / nu-blues. Eric Bling réinvestit la musique de toute sa magie sonore, créant avec une six-cordes acoustique, quelques machines et des bouts de scotch un univers musical métissé, plaisant et subtil.

Ce magicien nous envoûte de ces sons étranges à l'état brut, qui semblent lui échapper, laissant ce qui nous entoure en suspension. Il a une voix profonde, saccadée, qui chuchote plus qu'elle ne chante. Cette voix qui vient de loin apparaît souvent en contradiction avec la musique, se faisant tendre et mélancolique quand l'harmonica et le claquement des cordes nous entraînent.

De The Gran' Rail Road à I'm a Man, aucune chanson ne ressort réellement, elles se répondent l'une l'autre sans se démarquer. On voudrait que la version nu take de What's Nu ? ne s'arrête jamais. Que Slow Lands nous soit chuchotée à l'oreille tout comme Loves n' Troubles, le morceau le plus mélodieux de l'album, où quelques notes toutes simples, répétées tel un leitmotiv, suffisent à nous emporter. Le son saturé et brouillé de She loves me too nous berce de multiples variations sur le même thème, inlassablement répété.

Une musique sans fioriture qui, de manière très surprenante, irradie de pureté. Un album à écouter les yeux fermés...

Sélyne Bourleau Ramdam 09/07

 

Plus que jamais dernier étendard d'une certaine tradition musicale américaine, le blues n'a, contrairement au folk et au bluegrass, subit de réelles transformations/variations musicales. Une absence de renouveau qui relaye, aujourd'hui, le genre dans un conformisme un brin vieillissant. Heureusement certains artistes comme Son Of Dave ou ici Eric Bling s’aventurent vers d’autres chemins, vers d’autres voix modifiant légèrement sa grammaire musicale à l’image de l’album : What’s Nu ?

Grandit du mauvais côté de l'océan Eric Bling n'a pas (comme beaucoup de ses prédécesseurs) cherché à copier ses confrères ; évitant soigneusement l’essai stérile. En apportant son vécu et ses diverses expériences musicales, l’artiste bordelais signe ici treize morceaux originaux fortement teintés par les guitares slide du blues,s tout en insufflant quelques touches de modernisme : rythmiques électroniques (Wood Guitar), voix étouffée et légèrement retouchée (Slow Lands) et ambiances trip-hop (She Loves Me Too). Une pointe d’originalité qui sans bouleverser le genre contribue à le faire revivre tout en laissant de-ci de-là un charme prégnant et mélancolique.

Sans pour autant réaliser un album révolutionnaire, ni parfait (une certaine monotonie du disque et des parties électroniques pas assez mises en avant sur l'ensemble des morceaux) What nu ? n'est pas, pour autant, dénué de charme, soufflant un petit vent bien pétillant au sein d'une musique ancestrale bien trop souvent considérée comme caricaturale.

Dr BOU

 

 

 

     

 

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