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SOMEWHERE THERE'S MAGIC (ELP! Records/ Mosaic Music Distribution)
On
n’avait pas de nouvelles de Yasmine Mohammedi depuis
Lighthouse. Aujourd’hui avec les hommes de Novela, elle écrit l’air
de rien ce qu’on s’est toujours demandé. "Still
I wish I knew how not to be blue", une de ces lignes qui
restent longtemps en mémoire, comme ces vœux impossibles qu’on aimerait
voir chaque année sortir de la hotte magique du Père Noël. Avant, souvent,
de se rétracter. Ailleurs It’s Been
A Lovely Autumn, ces jours sans soleil que les autres
détestent toujours quand on y voit les plus belles heures mélancoliques.
Gloomy Sunday plus loin, les bleus à l’âme de Billy Holiday,
les bras tout chargés de fleurs fanées. Parce qu’on n’a toujours pas
trouvé de réponses et qu’on aime quoiqu’il arrive vivre avec cette
mélancolie nouée autour du cou, on ira donc se consoler dans les bras de
Novela, cette séduisante histoire de pop-music qu’on ne sait plus raconter
: une affaire de mélodies, de guitares, de cordes et de cuivres
rougissants qui éclairent le ciel jour et nuit, les maux du cœur portés
par la voix des anges, les pulsations Tamla des Supremes et le
Wall Of Sound de Spector.
Jérôme Olivier
D'une voix joliment acidulée, Yasmine Mohammedi chante les déboires du cœur et les saisons de l'amour qui s'effeuillent avec l'âge. Copine d'April March et de Bertrand Burgalat, cette fille-là sait y faire avec les belles mélodies : à entendre son penchant pour les enluminures, on l'imagine bien fan d'Elysian Fields, de Kate Bush et de… Tricatel. Cette pop tantôt guillerette (" It's Been A Lovely Autumn "), tantôt vénéneuse (" Birds ", comme si Mazzy Star s'invitait chez Calexico) souffle un vent de fraîcheur juste derrière nos oreilles, à cet endroit où le moindre baiser, même effleuré, donne la chair de poule… Parfois, ce sont les jambes qui s'émoustillent, quand un piano sautillant se la joue boogie (" Singing Along ", genre AS Dragon la douceur en plus) ou quand les cuivres se croient chez Motown (" Read My Lips ")… " Somewhere There's Magic " annonce le titre : pour une fois, c'est à prendre au pied de la lettre. Les pieds, encore : face à ces ritournelles au charme idoine, ils battent le rythme et fourmillent de plaisir. Un plaisir qui s'achève sur un soupir (d'aise), par un " Watching From The Sky " d'une douceur reposante. Charmant ! Comme quoi la magie, parfois, est à portée de main. Ou de pied, d'oreille… Pourvu que tout le corps frémisse !
Grégory ESCOUFLAIRE
NOVELA signe un disque pop, pop hardcore, saturé en harmonies douces et en mélodies entraînantes. Des titres aussi simples que des standards mods, mais gonflés comme si produits chez la Motown ; "vas-y coco! plus de choeurs, de back-beat, de cordes, de cuivres!". Le résultat est très excitant, l'écoute de "Somewhere there's magic" fait un bien fou : oui, quelque part, la magie, la magie pop.
Pierre
Egalement présents sur la compil ADA, chroniqué quelque part sur le site,
Les Novela ont également sorti un album en mai, regroupant là un
réservoir inattendu de pop et de soul. Pop pour les arrangements
Spectoriens, Soul pour la voix de Yasmine, un détonnant mélange que
Bertrand burgalat himself n'a pas manqué d'adouber.
Pablo
Con una voz delicadamente suave y en un entorno de chelos y contrabajos
inicia la andadura, la carrera de estos franceses con figura femenina al
frente que realza las más bellas composiciones de la época dorada del pop
de ese país.
Sandra
De très belles ritournelles pop parsèment cet opus de NOVELA. L’ensemble est très fluide, redoutable d’efficacité avec un chant féminin sensible, clair et attachant. Pas grand-chose à dire de plus, c’est bon, c’est tout et ça vous plaira sûrement. Décidément la pop française sort de plus en plus de petits bijoux, naïfs, révélant par les sonorités une sorte de bonheur juvénile que l’on croyait à jamais disparu, bien loin des musiques bruyantes et agressives et des discours politiques vengeurs que préfèrent nos petits adolescents français.
NQB CAFZIC Nov 2003
Un étonnant premier album que celui de Novela. Un nom qui n'évoque pas grand chose, une pochette assez quelconque mais derrière laquelle se cache une pop sucrée assez nostalgique, qui possède un atout de premier choix: Yasmine Mohammedi, chanteuse inspirée à la voix délicate. Ses prestations, toujours en harmonie avec la musique, sont variées et touchantes (un côté Liz Frazer/Beth Gibbons des plus agréables). Musicalement, on pense tour à tour aux Doors ("Jack"), aux Beatles ("Blanks"), à des vieux groupes de soul/funk US et à des formations mixtes actuelles du type Zero 7, Portishead ("Gloomy Sunday") ou les Cardigans. L'utilisation précise de cuivres et de violons ajoute un grain particulier au tout. Il y'a d'ailleurs fort à parier que le titre "Singing Along" fasse résonner les chaumières cet hiver. Mais le chant semble tout de même tirer le groupe vers le haut. Celui-ci n'aurait peut-être pas autant de facilité sans Yasmine. Avec une rythmique plus enthousiaste et une composition un chouia plus pointue (certains passages sont assez évidents), Novela pourrait devenir un incontournable de la pop frenchy. C'est tout ce qu'on leur souhaite.
Enthousiasmant à la première écoute, cet album de Novela sait suffisamment varier les genres pour tourner en boucle sans lasser. A la manière de, osons… Vanessa Paradis, la voix fluette de Yasmine, chanteuse des oubliés Lighthouse et choriste d'April March, offre de beaux moments. A écouter en priorité, "Read my lips", entêtant morceau rappelant les Cardigans. Mais il serait vain de cloisonner Novela. Pop, rock acidulé, rythm'n'blues ou soul, ce quintet rennais mélange effets disco-soul, soupçons de rock, ballades romantiques tout en essayant de livrer, avec l'aide discrète de Bertrand Burgalat, une mythique perfect pop song……………..
Aperçus sur la scène du Village aux dernières Transmusicales de Rennes, les novelistes - comme ils se nomment eux-mêmes - terminaient leur set par une reprise down tempo du "Say my Name" de Destiny's child... la classe. Le premier album de ces cinq rennais (quatre gars et une fille au micro), nourris de pop et de soul sixties, évoque inévitablement les productions Tricatel (d'ailleurs Bertrand Burgalat n'est pas bien loin : il joue du clavier sur quelques titres). De sucreries pop sautillantes ("Singing Along" et "Read my Lips", deux tubes en puissance) en compositions plus intimistes ("Birds", "Watching From The Sky") en passant par des ambiances western à la Calexico ("Jack"), les chansons de Novela sont toujours arrangées avec soin, chœurs, cordes et cuivres venant régulièrement soutenir la formation de base. Avec "Somewhere There is Magic", Novela signe donc un album prometteur, mais peut être un peu trop classique dans la forme. Il ne manque pourtant pas grand chose à ce disque : un petit grain de folie, une personnalité un peu plus affirmée... ou une reprise de Justin Timberlake.
Dès les premières secondes d'écoute, on se retrouve envoûté par la voix de Yasmine, douce et acidulée à la fois, sensuelle et émouvante, évoquant celle de Nina Persson des Cardigans. Musicalement, on frôle la perfection, sans redondances et sans facilités, impossible de retirer un morceau de ce tout. Parfois énergique, souvent intimiste, "Somewhere There's Magic", album aux couleurs et accents pop "sucrée" est véritablement le bonne surprise de l'été !
T.L New Box
Magazine
septembre 2003
De la super bonne pop française... En anglais dans le texte. Sérieusement retro et séductrice, la musique de NOVELA doit beaucoup aux ancêtres des 70's qui régalaient les partys d'antan. Riche en harmonies et en mélodies, ce premier opus, sur lequel se fait remarquer une chanteuse à la voix de cristal, est une pièce à rajouter à l'échiquier "Frenchy Pop".
.....Novela a réussi à faire de ce premier album une bonne lettre de motivation pour la suite. Leur musique respire la fraîcheur, c'est agréable à écouter, et la voix de Yasmine est vraiment claire et limpide. Les compositions sont joyeuses, sans prise de tête, on croirait entendre de la musique d'un autre temps, quand nous n'étions pas encore nés..... En une période d'overdose d'expérimentation et d' « artistes » qui se pensent capables de tout, Novela donne un peu d'air frais au rock français, comme l'a fait Athlete et The Thrills chez nos voisins......
Août 2003 Dorian
………"Somewhere there's magic" offre quelques belles plages de pop acidulée. S'ils étaient suédois, Novela s'appeleraient The Cardigans (la chanteuse Yasmine Mohammedi a un timbre aussi charmant que Nina Parson) ou Eggstone, un groupe qui avait un temps trouvé refuge chez Tricatel. D'ailleurs Bertrand Burgalat officie sur un titre de Novela. Si les ballades, qui se voudraient peut être aussi chaudes que celles mûries sous le soleil de Calexico, perdent un peu de leur charme du fait de la voix de la chanteuse qui montre là ses limites (ne s'improvise pas Liza Frazer qui veut), ce bémol ne suffit pas à jeter le doute sur tout l'album…………….
Août 2003 Jean-Marc Grosdemouge
.....Une très belle surprise, en voilà une,
justement : cet album du groupe Novela, emmené par sa très
passionnée Yasmine de chanteuse. Une fille qui a pour références
musicales le catalogue Tamla Motown, les Beach Boys
et l'Album Blanc des Beatles, quand elle se met à composer, ça
donne forcément quelque chose de fort en soul, fort en pop et fort en
sensibilité. Ça donne Somewhere there's magic qui, sous sa (peu attirante)
jaquette, cache dix petites perles fines qui vont vraiment bien aux
oreilles. Dix petits bijoux mélodiques aux reflets variés, qui
s'enchaînent en pleine harmonie. Sur une base soul-violons-trompettes
évoquant le Baby love de Diana Ross, on obliquera sur de
mélancoliques accents folk irlandais, on virera sur de la pop pure et
simple et on reviendra à la soul par le rythm & blues.
Et voilà la bonne surprise de l'été ! Novela, jeune groupe originaire de Rennes nous offre avec leur premier album Somewhere There's Magic une véritable échappée musicale de qualité. Dès les premières secondes d'écoute, la voix de Yasmine (ex Lighthouse), remarquable et impeccable tout au long de l'album nous envoûte par ses intonations sucrées et légèrement rétro. Changeante à l'instar d'un caméléon, Yasmine sait moduler sa voix à la perfection, douce et feutrée, se rapprochant tantôt de Beth Gibbons sur Gloomy Sunday ou de Nina Persson sur Fifteen, ou bien plus mordante sur leur tube annoncé Singing Alone. Titre qui fleure bon l'atmosphère du label Motown et des Suprêmes tant dans les arrangements des cuivres que dans les chœurs. On notera également la participation de Bertrand Burgalat sur l'un des morceaux de l'album : Read my lips. Un album indispensable pour vos vacances estivales qu'on se le dise.
Nicolas Bousquet
Que Bertrand Burgalat apporte son soutien musical et sa caution morale aux rennais de Novela n'est pas très étonnant : il y a là un même intérêt pour les années 60 et la pop aux arrangements grand train (comprenez "cuivres et cordes"). Mais plus encore que Burgalat, c'est bel et bien aux Cardigans de "Carnival" que fait immédiatement penser Novela. Il faut dire que la voix de Yasmine (ex Lighthouse) évoque sacrément celle de Nina Persson. Un timbre doux et diaphane que l'on peut décliner sur tous les modes : ambiance pailettes et show télé (Singing along et read my lips dans un esprit Supremes) , piano de bar de l'Est (Fifteen sur les traces de Vaya con Dios !!!) ou Amérique 50's (Jack et son côté Shivaree), Cette voix-là fonctionne à merveille et contribue à faire de ce "Somewhere.." un album recommandable. Novela fait le pari d'une production à l'ancienne et a la bonne idée (et l'humilité) de faire un album court, histoire de ne pas lasser son monde.
Denis Z
N'eut été la rencontre avec le groupe il y a
quelques mois lors d'un mémorable après-midi Tricatel, sans doute
n'aurions nous jamais été au delà de la pochette hideuse de cet opus
sortant sur le label toulousain ELP! Records (Dimi Dero,
Sweet Apple Pie, The Leeds ...).
Dj Creps
Yasmine est de retour, plus de dix ans après avoir croisé son chemin en première partie d'un Pulp superstar avec Lighthouse, l'une des plus belles voix pop féminines françaises est de retour avec Novela, un projet que Phil Spector lui-même adorerait s'il n'était pas plus occupé au tir-aux-actrices. Composé de dix chansons, Somewhere there is magic, reprend en partie les choses ou Belle and Sebastian les a laissées, combinant les sucreries des Suprêmes, les volutes de Tarnation à la rythmique lancinante et endiablée tout droit venue de Tucson. Impossible de retirer un morceau de ce tout, tellement ce disque respire la réussite parfaite, sans redondance, sans facilité nous laissant même entrevoir une assurance nouvelle dans la voix de Yasmine, appuyant celle-ci (blanks) par une instrumentation jamais dispendieuse mais toujours judicieuse, ou comme sur un Gloomy Sunday à vous flanquer un frisson incroyable quand Yasmine croise l'ombre de Beth Gibbons. Genre de disque que l'on se plaît parfois à détester au passage de Fifteen ou Singing aussi casse-gueule que réussi,Somewhere there is magic accomplira son office sans l'ombre d'une retenue, celui de devenir un attrape coeur, sucré, charmant sans être niais. Dix ans après, à l'entrée du printemps, je sautille chantant Read my lips dans la rue, entraînant autour de moi à l'instar de Bjork dans is so quiet, les piétons à danser en tapant des mains. Jubilatoire et beau.
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